On était habitué à des vidéoprojecteurs dédiés aux jeux vidéos en 1080p mais le BenQ TK700STI vient briser cette limite afin de proposer du gaming en 4K ! Oui, vous avez bien lu ! C’est complètement inédit dans le milieu et ça pourrait bien bousculer toute la concurrence ! Optimisé au maximum sur ce point, il n’est pas à sous-estimer concernant ses compétence en home cinema. Est-il le modèle le plus polyvalent jamais vu jusqu’à maintenant ? C’est la question à laquelle on va tâcher de répondre.

CaractéristiqueNote
Son3 out of 5 stars (3 / 5)
Paramètre de projection4.7 out of 5 stars (4,7 / 5)
Bruit du ventilateur3.8 out of 5 stars (3,8 / 5)
Lampe5 out of 5 stars (5 / 5)
Input lag5 out of 5 stars (5 / 5)
Luminosité5 out of 5 stars (5 / 5)
Contraste3.3 out of 5 stars (3,3 / 5)
Image4.2 out of 5 stars (4,2 / 5)
Verdict4.3 out of 5 stars (4,3 / 5)

BenQ TK700STI  : Présentation de l’appareil

Au niveau de l’apparence, pas de grosses surprises, il ressemble énormément au TH685. La seule différence majeure est le devant de la coque qui tronque le blanc pour du gris. De manière générale, son adaptabilité dans tout type de pièce n’est plus à prouver grâce à une esthétique assez discrète. Pour autant, il conserve son apparence très agréable à l’œil. Point à souligner, il est assez facile à transporter avec ses 31,2 x 11 x 24,6 cm et 3,1 kg. Il est livré avec son dongle, le manuel et la télécommande.

A gauche se trouve le câble d'alimentation du BenQ TK700STI, au milei sa télécommande et à droite, le dongle, le tout sur un fond blanc.

Au niveau du fonctionnement, la molette du zoom et du focus se trouvent sur le dessus de la coque. De plus, on a accès au bouton menu, le bouton mode ainsi que le bouton on/off. Il permet également de naviguer dans les réglages sans utiliser la télécommande. Enfin, installer le dongle n’est pas difficile. Il suffit seulement de dévisser la protection à l’arrière de l’appareil pour accéder à l’emplacement où on met la clé Android TV. Précisons qu’il peut être mis au plafond si souhaité. De plus, trois pieds sur le dessous de l’appareil permettent d’ajuster la hauteur de l’appareil.

Sur un fond blanc se trouve le dessus du BenQ TK700STI avec ses molettes.

Comme vous allez pouvoir le voir, ce modèle n’est pas sans arguments. Il dispose d’une puissance lumineuse de 3000 ANSI lumens, d’un contraste de 10 000:1 lux et est capable d’afficher 1,07 milliard de couleurs ! Sa résolution est du 4K UHD (3840×2160). Il projette grâce à de la DLP et et il a une lampe mercure. Son rapport de projection est compris entre 0,9 et 1,08. Le point crucial est son input lag très faible et un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Il est également compatible HDR, HDR Game et HLG.

 

 

BenQ TK700STI  : Fonctionnement

Connectique

On voit l'arrière du BenQ TK700STI avec la connectique et les indications adéquates. On voit aussi des logos en-dessous.

Le panneau de connectique est très fourni ici avec deux ports HDMI, les deux étant HDMI2.0b et l’HDCP2.2, supportant donc la 4K. On a une entrée USB-A, une entrée RS232 (DB 9 broches) et une sortie audio 3.5 mm. Il y a également un récepteur infrarouge à l’avant et à l’arrière pour la télécommande ainsi que le fameux espace caché pour le dongle qui contient une entrée HDMI 2.0b (HDCP2.2) et un câble micro USB (5V/1.5A power). Il y a effectivement de quoi être ravi. De plus, la clé permet également le Chromecast. Cette connexion sans fil permet de diffuser à l’écran la vidéo ou l’image qui se trouve sur votre smartphone, ordinateur portable, …

 

Paramètres de projection

A l’image de sa connectique, on n’est pas loin de la perfection mais un élément brille pas son absence. On parle bien évidemment du lens shift qui n’est malheureusement pas compris dans ce modèle. C’est assez dommage vu le prix de l’appareil mais ça n’est pas la première fois que l’on observe ce souci alors sommes-nous surpris ? Pas vraiment. En revanche, on a de quoi faire avec tout le reste. Mais on admet qu’on a bon espoir de voir le lens shift se démocratiser dans un futur proche.

On voit un vidéoprojecteur blanc en bas et sur la droite, la même image avec différentes tailles, précisée en haut à droite de l'image.

Qu’en est-il du reste ? On a le droit à un ratio de projection de allant de 0.9 à 1.08. En conséquence, on peut avoir une image de 2,54m avec 2m de recul. Afin de rendre le réglage de l’image plus simple et de mieux s’adapter à la pièce, on a un zoom de 1.2x. Il y a également un keystone, automatique en vertical et manuel en horizontal, de ±30°. Petite subtilité à savoir, le projecteur permet d’avoir une image allant de 76 cm à 7,6m en diagonale. Cependant, une perte de netteté est observable si elle n’est pas comprise entre 1m et 5m.

On voit trois vidéoprojecteurs blancs projetant un gragon rouge de différents endroits avec un exemple de la correction trapézoïdale.

Enfin, le format de projection natif est en 16:9 mais différents formats sont disponibles afin d’adapter l’image à l’écran. Dernier point, on a le droit à de la 3D en 1080p ! Les lunettes ne sont pas comprises avec l’appareil mais si jamais vous souhaitez en acquérir, le résultat en vaut vraiment la chandelle ! On voit nos films d’une différente manière et le rendu est sublime.

 

Son

Quatre images, accolées les unes aux autres sont visibles. A gauche se trouve un homme tenant un fusil, ensuite un chanteur au milieu de sa bande, ensuite, des basketmen sautant vers le panier et enfin, un fusil à la première personne et un terrain vaste.

Disons-le directement, le rendu du haut-parleur de 5W n’est vraiment pas terrible. Personnellement, on ne l’utiliserait qu’en dernier recours, si jamais on n’avait aucun matériel autour. En effet, les basses sont vraiment faiblardes et il faut vraiment tendre l’oreille pour les entendre, et encore … Si le bilan est un peu meilleur pour les aigus, il n’y a rien d’extraordinaire non plus. En clair, brancher une enceinte ou une barre de son est vraiment nécessaire si on veut s’assurer d’une expérience sonore maximale. Sinon, l’immersion risque d’en prendre un coup …

Certains peuvent considérer ça comme un détail mais on rappelle que c’est un modèle spécialement créé pour les jeux vidéos. Si on a souvent tendance à l’oublier, le son est presque aussi important que ce qu’on voit, non seulement pour l’immersion mais bel et bien pour réagir à l’action dans le jeu. Un bruit particulier peut être synonyme d’une action spécifique du boss par exemple. Ça serait dommage de ne pas l’entendre …

En revanche, on apprécie fortement les modes qui sont à dispositions concernant le son. Le mode musique permet de faire ressortir le meilleur de la musique tandis que le mode cinéma met en exergue toute la tension de la scène. Le mode sport est également très poussé et le mode jeu est divin, tout simplement, grâce à des basses qui deviennent plus profondes. Couplé à une bonne barre de son, c’est vraiment un festival !

 

Bruit du ventilateur

On aimerait pouvoir confirmer les dires du fabricant, qui clame que la pollution sonore n’excède pas 35 dB en mode normal et 29 dB en mode Eco, mais n’est pas le cas. Les mesures résultant des tests montrent clairement qu’on est aux alentours de 40 dB en mode normal et le mode Eco ne va pas en-dessous de 36 dB. En conséquence, il se fait entendre durant son fonctionnement quand rien n’est enclenché (film, jeu, …). Par chance, il ne nous déconcentre pas durant notre partie car on est focalisé sur le jeu mais également car le son couvre son ventilateur. Même constat pour le film.

 

Télécommande

On a bien apprécié cette télécommande qui va droit au but, tout en proposant des raccourcis qui ont le mérite de faciliter la vie. On pense notamment au bouton qui nous permet de directement accéder à Prime Video ainsi qu’à celui qui permet de directement régler la correction trapézoïdale. En-dehors de ça, elle est intuitive et très ergonomique. De plus, celle-ci a un contrôle vocal qui nous permet de naviguer dans le menu. Elle est donc très agréable à utiliser.

 

Qualité de la lampe

De base, la durée de vie de la lampe est de 4000 h. Si ça reste très correct, on peut toutefois fortement allonger son espérance de vie grâce à divers modes. Le premier est le SmartEco, qui double la durée de vie, passant donc à 8000h. Ensuite, nous avons le mode Eco qui fait monter la durée à 10 000h et enfin, le mode économie lampe et ses 15 000h. On a de quoi regarder des films pendant un bon moment avant de s’inquiéter de la lampe en somme.

 

Streaming

On voit un homme en tenue jeune avec des bidons vides en fond avec une description de la série à gauche. En bas se trouvent d'autres séries disponibles.

Qu’il fait plaisir ce dongle fourni avec le vidéoprojecteur ! On a accès à Android TV et donc, à toutes ses applications ! A nous toutes les séries de Disney+, Prime Vidéo et cie ! Cependant, un gros absent est à noter, Netflix. En effet, le dongle n’est pas (encore?) certifié par Netflix et on ne peut donc pas y accéder via la clé.

Ô désespoir, notre vie est-elle fichue et devons-nous dire adieu à Netflix à tout jamais ? Pas tout à fait ! La combine pour y avoir accès, expliquée par BenQ eux-mêmes, est de connecter notre ordinateur au projecteur via le Chromecast, aller sur le navigateur Chrome afin de se connecter à Netflix. Ensuite, il faudra sélectionner la série et l’épisode que vous souhaitez voir. La mise en miroir fera son travail, à savoir projeter à l’écran ce qu’il se trouve sur votre ordinateur.

 

BenQ TK700STI  : Qualité de l’image

Avant toute chose, il faut savoir que la puce 0,47 DLP utilisée a une résolution native en Full HD et non 4K. On utilise le procédé XPR de chez Texas Instruments afin de recréer, via l’excitation des pixels, une image en UHD. On ne peut donc pas parler de 4K native ici.

 

La luminosité

Le moins que l’on puisse dire est qu’il est extrêmement lumineux avec ses 3000 ANSI lumens. En premier lieu, il est évident que l’obscurité la plus totale est l’environnement idéal pour que le projecteur révèle toutes ses capacités. Toutefois, projeter dans une pièce avec l’éclairage allumé reste possible. La contrepartie est un contraste un peu moins profond, ce qui est normal. Ce qu’on a particulièrement apprécié, c’est le mode « LumiExpert » qui permet d’adapter la luminosité à la lumière ambiante dans la salle. Cela facilite grandement les réglages que l’on doit normalement faire pour adapter à la pièce.

Comme expliqué plus haut, divers modes sont disponibles afin d’augmenter l’espérance de vie de la lampe. Ça a pour conséquence de réduire la puissance lumineuse à l’écran. Cependant, la puissance lumineuse de ce modèle est telle que même en utilisant le mode économie lampe (LampSave en anglais), on n’a aucun soucis à voir une image dans une pièce éclairée. On vous laisse deviner avec quelle aisance il peut projeter à l’écran avec les autres modes. Dernier point positif, l’uniformité lumineuse est exemplaire, peu importe la taille de l’écran. Une réussite donc !

 

Le contraste

Sur un fond de nuit étoilé se trouve une lune en forme de coeur en haut à droite.

Doté d’un contraste de 10 000:1 lux, le rendu est bon avec des noirs qui sont profonds et qui permettent un immersion correcte. Que ce soit en jeu ou durant un film, les scènes sombres ne sont pas dégradées par un contraste qui aurait pu se révéler faiblard. Ici, on ne discerne pas de nuances qui tendent vers le gris. De plus, celles-ci sont assez variées. Pour un modèle gaming, le rendu de l’image n’est clairement pas passé à la trappe, ce qui est très positif.

Toutefois, il ne faut pas s’attendre à un résultat digne d’un vidéoprojecteur prédestiné à une utilisation home cinema. En effet, si l’image contrastée de base fait le travail qu’on attend d’elle, il n’y a rien qui vient l’optimiser comme ça pourrait être le cas chez un projecteur purement dédié au cinéma. Un iris dynamique aurait pu être d’une grande aide selon nous mais malheureusement, ce modèle n’en dispose pas. En conséquence, ce modèle ne peut pas rivaliser avec la finesse des noirs d’un ViewSonic X10-4K par exemple.

 

BenQ TK700STI : Attributs supplémentaires

Colorimétrie

On voit deux fois la même image d'une archer visant des montres, sauf que l'image de gauche est plus colorée que celle de droite.

Là encore, même bilan que le contraste. La roue chromatique à 8 segments (RVBBRVBB) couvre 96% du rec.709, ce qui reste honorable mais qui est loin d’égaler les modèles home cinema. Néanmoins, l’espace colorimétrique permet d’obtenir des couleurs riches et variées et ce projecteur rend justice aux scènes très colorées. Deux choses nous ont agréablement surpris. La première est le nombre de réglages possibles afin d’affiner la couleur que l’on souhaite. La seconde est le rendu avec les divers modes. Mention spéciale au mode « Bright » qui est une réussite en apportant une grande luminosité sans détériorer les couleurs, ce qui est rare !

 

Fluidité

Le résultat ne nous a pas surpris étant donné que cet appareil de projection est destiné au jeu vidéo. Étant un critère primordial pour ce genre d’appareil, on retrouve en toute logique une fluidité exemplaire ici. Il n’y a point de soucis durant les travelling et il n’y a aucune déformation visible. En même temps, il faut dire qu’on s’y attendait quelque peu vu tout ce qui a été mis en œuvre de ce côté-là.

 

Gaming / latence

Chers lecteurs, on vous conseille de bien vous asseoir car là, il y a de quoi sauter au plafond ! L’input lag de base a été mesuré à 16,67 ms, ce qui est déjà dans le haut du panier. Là où le TK700STI innove, c’est que comparé aux autres modèles, il peut projeter en 1080p ET en 4K ! Mais attendez, ça n’est pas tout ! Si en 4K, on est limité à 60 Hz, on peut aller jusqu’à 240 Hz en 1080p, faisant baisser la latence à 4 ms ! Notez qu’on est à 8 ms en 1080p et 120 Hz. Tous les records sont battus !

L’autre aspect qui a su attirer notre attention est le nombre de modes dédiés au gaming et qui mettent énormément en valeur chaque type de jeu. Chacun est extrêmement performant dans son domaine et apporte un nouveau souffle aux graphismes. Le premier est nommé FPS. Il a pour but d’amplifier tous les sons aux alentours afin de repérer plus facilement les ennemis tout en augmentant les détails concernant le contraste. Le second, RPG, met l’accent sur les couleurs tout en enclenchant le mode cinéma pour le son afin de rendre la découverte du jeu encore plus magique. Enfin, le mode SPG se focalise sur un recréation sonore d’ambiance de stade de sport ainsi que sur les tons chairs. Chaque besoin a sa solution avec ce BenQ !

Avec tous ces arguments, on peut faire tourner n’importe quelle console, même les plus récentes (PS5, Xbox Series X) ou un jeu PC. On précise que les paramètres de jeu sont accessibles en passant par le mode HDR Game. Avec tous ces arguments, on peut faire tourner n’importe quelle console, même les plus récentes (PS5, Xbox Series X, PC).

 

Netteté

Autant être direct, c’est aussi aiguisé qu’une lame ! La finesse des détails à l’écran est poussé au maximum et aucun élément n’est la cible de pixellisation. Quand on joue à un jeu d’exploration avec des graphismes très poussés, on se régale de voir toutes les fleurs qui bougent calmement sous le souffle du vent ou les détails des ennemis de Horizon Zero Dawn : The Frozen Wilds. Le résultat est le même quand on lance un film. La précision de la netteté est vraiment phénoménale et on ne peut qu’approuver le rendu.

 

1080p

Sur un pilier de bois se trouve une mouette avec la mer derrière elle.

Est-il beaucoup trop axé sur le gaming pour répondre aux attentes d’un public qui souhaite également profiter d’une expérience digne d’un cinéma ? Oui et non. Le rendu visuel Full HD de ce BenQ est loin d’être mauvais et pourrait en surprendre plus d’un. On a quand même la possibilité de voir des couleurs chatoyantes qui savent sublimer chaque scène. Le contraste permet également d’offrir une bonne profondeur aux scènes les plus demandeuses et on se surprendrait presque à admirer le rendu à l’écran.

En plus de cela, plusieurs fonctions prédéfinies sont disponibles afin de booster le rendu. Comme déjà énoncé, on a le mode « Bright » qui apporte un gain de luminosité. Il a le mérite de ne pas dégrader les couleurs à cause d’un trop éclairage. Le mode « Living Room », quant à lui, augmente la saturation des couleurs, ajuste la puissance lumineuse et affine la netteté déjà impressionnante de l’image. C’est très pratique quand il y a peu de lumière dans la pièce. Le mode « Sports » augmente le rendu de l’immersion sportive. Enfin, dans le noir, privilégiez le mode « Cinema » qui augmente la précision de couleur et une image contrastée de meilleure qualité.

Avec tous ces éléments en main, il est clair qu’il n’a aucun mal à assurer un bon rendu de manière globale. Personnellement, regarder Judas and The Black Messiah avec ce modèle fut un régal. Toutefois, il est effectivement loin d’égaler les modèles 1080p qui sont spécialement dédiés au home cinema. Ceux-ci ont des outils permettant d’optimiser à souhait chaque élément visuel en terme de beauté. Ça n’est pas le cas avec ce modèle qui, à l’inverse, perfectionne l’aspect jeu vidéo, ce qui explique cette différence à l’écran.

 

4K

Au milieu d'un lac se trouve deux personnes sur un bateau avec des collines derrière.

Quand on active l’UHD, les détails de l’image sont significativement plus visibles avec des couleurs bien plus vives. Le contraste s’en retrouve également amélioré et la netteté monte encore d’un cran ! On s’est amusé a regarder les mêmes scènes de Judas and The Black Messiah en FHD et en 4K derrière et la différence est nettement visible. Le résultat est le même quand on conserve 60 Hz et qu’on alterne en 1080p et en UHD pour un jeu, c’est littéralement le jour et la nuit.

 

 

HDR

A l’instar du mode HDR Game, le TK700STI dispose d’un HDR, ainsi que d’un HLG, exclusivement pour le visionnage de film. Si on comptait saluer leur ajout, ça n’est pas vraiment fameux une fois mis en route. Le rôle du HDR est de considérablement augmenter la colorimétrie ainsi que l’intensité du contraste. Cependant, si la netteté et les couleurs deviennent bien meilleures, le contraste peine à suivre, si bien que le rendu à l’écran devient moins bien qu’en SDR ! L’image contrastée devient beaucoup moins convaincante et pénalise même le rendu de l’image. Notre conseil ? Préférez le mode SDR pour une image plus équilibrée.

 

BenQ TK700STI : Expérience jeux vidéo

4K / 60 Hz

On voit un personnage sur une moto, vu de derrière, dans une rue avec des lumières violettes. Un côté est en 4K, plus lumineux et plus coloré tandis que l'autre ne l'est pas, avec une image plus fade.

Il est évident que ce mode s’adresse particulièrement aux jeux d’exploration type MMO, ou du moins, à des jeux qui ne demandent pas d’énormes réflexes. Découvrir un jeu tel que New World est un réel bonheur. On en prend plein les yeux et on ne se lasse pas d’observer chaque recoin du donjon tant on se prend une claque à chaque fois. Les adversaires qui nous font faces sont d’une beauté sans nom et l’équipement de notre personnage brille de mille feux. Qu’il fasse jour ou nuit, les graphismes sont toujours exquis et on s’empresse de découvrir de nouvelles zones qui sauront nous émerveiller.

Si ce MMO nous a aidé à voir l’incroyable capacité dont est capable de projecteur, on a souhaité pousser un peu plus loin le test avec Detroit: Become Human. Là aussi, on tombe littéralement de notre chaise. Rien n’est comparable à ce qu’on pu voir avec ce modèle. Chaque scène a une intensité encore inégalée. Entre l’immersion proposée et la beauté des graphisme, c’est littéralement le combo gagnant pour combler chaque amateur de jeu vidéo. Vous l’aurez compris, aucun vidéoprojecteur n’arrive à égaler ce que ce BenQ est capable de faire, pas même les modèles sortis la même année.

 

1080p / 240 Hz

Pour vraiment se rendre compte de la performance, on a joué à Doom Eternal, un jeu qui regorge d’action à souhait et qui ne laisse pas vraiment le temps de respirer. Ce vidéoprojecteur a-t-il été à la hauteur ? Ça serait trop peu de répondre oui. Il a carrément survolé cette épreuve comme si de rien n’était. Entre l’action non-stop à l’écran, les kills qui s’enchaînent et l’input lag de 4 ms on le rappelle, on est vraiment au paradis. Ajoutez à ça des graphismes qui sont quand même plutôt flatteurs grâce aux divers modes et c’est un rêve devenu réalité !

La différence entre 120 Hz et 240 Hz est-elle aussi saisissante que ça ? Pour notre part, on a eu beau tester divers jeux en 120 Hz, la différence de latence se ressent dans les jeux demandant l’input lag le plus faible possible. On est vraiment estomaqué quand on voit à quel point on peut descendre aussi bas. Même les meilleures télé dédiées au gaming n’en sont pas capables ! Cependant, les 120 Hz ici reflètent un input lag de 8 ms, ce qui est déjà bien suffisant pour convenir aux gamers les plus pointilleux.

 

BenQ TK700STI vs Asus H1

On s’est dit qu’il était intéressant de rapidement opposer ce modèle à un autre de la même année et du même prix. Notre choix s’est porté sur le Asus H1 qui se veut polyvalent, c’est-à-dire adapté au gaming mais également au home cinema.

  • expérience jeu vidéo : Là-dessus, il n’y a aucun débat. Même si l’input lag du Asus est dans la moyenne du marché, celui du BenQ écrase littéralement toute la concurrence. Entre les 4 ms et la 4K, il innove bien trop pour que le H1 ne puisse tenir la longueur.
  • expérience home cinema : malgré un contraste assez discutable, le H1 remporte la bataille grâce à sa colorimétrie complètement folle. On sent très vite qu’il est a également été pensé pour égaler la sensation de quand on est dans un cinéma. En conséquence, le résultat à l’écran est plus emballant chez ce dernier. La manche est donc remportée par l’Asus.

Quelle conclusion en tirer ? C’est plutôt simple. Tout dépend de ce que vous souhaitez privilégier. Si le gaming est le critère premier, le TK700 STI est un must absolu. Si jouer à des jeux vidéos est votre souhait tout en ayant une expérience home cinema un peu plus poussée de manière générale et que ça soit dans la même gamme de prix, l’Asus H1 est un bon compromis.

 

BenQ TK700STI  : Verdict

Vu de face, on voit le BenQ TK700STI.

Il est assez facile de résumer l’intérêt du BenQ TK700STI : dépasser toutes les limites connues jusque là et se positionner en tant que référence absolu pour le gaming. Est-ce trop ambitieux ? Absolument pas car après tous les tests effectués, on peut clairement le dire, aucun vidéoprojecteur ne peut espérer rivaliser avec lui. L’optimisation concernant les jeux vidéos est absolue, tant au niveau de ses modes qu’au niveau de l’input lag. En somme, aucun amateur de jeu vidéo ne peut passer à côté du TK700STI car ce modèle est tout simplement la perfection incarnée !

Note finale : 4.4 out of 5 stars (4,4 / 5)