Avec son nouveau projecteur Samsung The Premiere LSP9T, la marque coréenne revient en force dans le secteur de la vidéo projection. Ce modèle se caractérise particulièrement par sa source lumineuse triple laser. Cependant, des doutes se posent sur son sujet par rapport à son prix. Plusieurs personnes se demandent alors si le prix du Samsung The Première est raisonnable par rapport à ses caractéristiques. Pour pouvoir éclaircir un peu plus ce sujet, on va voir dans la suite de cet article les différents détails sur cet appareil pour pouvoir en tirer une bonne conclusion.
Samsung The Premiere LSP9T : Présentation de l’appareil
Le Samsung The Premiere LSP9T est un vidéoprojecteur UHD 4k qui a une dimension de 55 cm de longueur pour 36,37 cm de largeur et 12,8 cm d’épaisseur. Il pèse 11,5 kg. Son aspect extérieur est assez simple tout en étant classe avec une couleur blanche dominante et une petite nuance de gris sur les bords. Cette allure simple et ces couleurs classiques donnent alors la possibilité à cet appareil de se confondre à n’importe quelle décoration. Cela s’ajoute au fait qu’il soit assez agréable à l’œil.
Sur ce qui est des boutons, ce vidéoprojecteur n’en comporte qu’un seul qui est situé à l’arrière de l’appareil, juste à côté des différentes entrées. Ce bouton en question est le bouton qui va permettre d’allumer ou d’éteindre le vidéoprojecteur. Il vous sera livré avec des câbles comme celui de l’alimentation et aussi avec une télécommande qui marche avec des piles. Il vous sera aussi possible d’accrocher votre vidéoprojecteur au mur. Cependant, il est fortement conseillé de faire appel à un professionnel pour effectuer ce genre d’opération, car si par malheur l’appareil est mal accroché et tombe, cela pourrait lui être fatal.
Caractéristiques
Si on se focalise plus sur les caractéristiques de l’appareil, le Samsung The Premiere LSP9T a une focale ultra courte de résolution 4K UHD (3840 x 2160). Sa luminosité atteint les 2800 ANSI lumens. Si l’on regarde au niveau du contraste, le vidéoprojecteur a un rapport de 1000:1 en mode natif, et un rapport de 2 000 000 : 1 en mode dynamique. Il utilise une technologie de projection utilisant la DLP, qui est accompagnée d’une lampe triple RVB qui lui est spécifique. À part cela, cet appareil est équipé de Bluetooth et de Wi-Fi pour les différentes connectivités sans fils et marche avec une puce DMD 0.66.
Fonctionnement
Le panneau de connectique du projecteur qui est situé à l’arrière est composé des entrées et sorties suivantes :
- 3 entrées HDMI
- 1 entrée USB 2.0
- 1 sortie audio optique
- 1 prise de réseau Ethernet RJ45
- 1 entrée pour l’antenne
- 1 port ex Link mini-jack
La présence du Wi-Fi et du Bluetooth sur l’appareil est due au fait qu’il est possible d’utiliser la fonction mise en miroir à partir d’un appareil externe, notamment un Smartphone ou une tablette. Cela permet de relier l’appareil externe avec le vidéoprojecteur sans avoir recours au câble. Cependant, cela se limite à cette action. Il n’est pas possible d’utiliser le Smartphone en guise de télécommande via le Bluetooth ou le Wi-Fi. Il est aussi muni d’un lecteur média intégré qui traitera les différents médias qui lui seront proposés sur le réseau ou sur une clé USB.
Paramètre de projection

Le rapport de projection du vidéoprojecteur va dépendre du mode utilisé. Comme cité auparavant, si on est sur le mode natif, le rapport de projection est de 1000 : 1 et il atteint 2 000 000 : 1 si on utilise le mode dynamique. La technologie ultra courte focale permet d’obtenir une image nette même s’il est placé tout près du mur. Lorsqu’on place l’appareil à une distance de 11 cm, on peut obtenir une image nette de 2,50 m. Si on écarte un peu à une distance de 24 cm, l’image obtenue atteindra alors les 3,30 m.
Le format natif de la projection d’image du LSP9T est de 16:9, mais il peut aussi être compatible au format 4:3. Quant à la taille de l’image souhaitée, il suffit de déplacer le projecteur d’avant en arrière. Il dispose d’un zoom qui pourrait aussi être d’une grande utilité à l’utilisateur. Il est aussi muni d’une correction des trapèzes électrique qui est pilotée par le système de l’appareil. Cependant, il ne dispose pas de Lens shift et il n’est pas compatible avec la projection en 3D.
Pour les puristes, le Samsung Premiere LSP9T comprend également le mode Filmmaker (FMM). Il s’agit d’un nouveau mode proposé par l’UHD Alliance. FMM préserve les rapports d’aspect, les couleurs et les fréquences d’images souhaités pour une expérience plus cinématographique. Bien que je préfère l’autre paramètre d’affichage et des couleurs plus vives, le FMM du projecteur offre une expérience plus proche du cinéma. Pour ce faire, il désactive le lissage des mouvements, la réduction du bruit, la netteté et d’autres améliorations de l’image. Si c’est quelque chose qui vous intéresse vraiment, le Premiere est le premier projecteur au monde à prendre en charge FMM.
Menu de l’affichage
L’interface principale a une rangée d’options en bas pour un accès facile à vos applications et appareils. Se déplacer vers la gauche affichera les icônes pour la maison, les applications, la recherche et les paramètres. Faire défiler chacun d’eux fera apparaître un sous-menu juste au-dessus des icônes principales. Par exemple, le déplacement vers la maison affichera des raccourcis pour votre profil, les paramètres de notification et les paramètres de confidentialité. Les paramètres, en revanche, vous donnent accès à des paramètres rapides tels que le manuel électronique, le mode image, le mode son, la sortie son, le mode jeu, le basculement des sous-titres et les paramètres de la minuterie de veille.
Vous pouvez également cliquer sur chacun d’eux et un menu complet s’ouvrira. Dans le cas du menu des paramètres, cela vous donne accès à à peu près tout ce dont vous avez besoin pour affiner le projecteur. Vous pouvez modifier le mode d’image, la taille de l’image et d’autres paramètres d’affichage (comme mentionné ci-dessus), les paramètres de son, les paramètres de diffusion si connectée à un décodeur câble, les paramètres généraux tels que la voix, le réseau, la gestion des périphériques externes et mettre à jour le logiciel sur le projecteur.
Son

Si l’on parle du son émis par le vidéoprojecteur, il est équipé de woofer puissant de 40 W qui assurent une bonne expérience sonore pour l’utilisateur grâce à l’immersion totale qu’il génère. Il est doté de l’Acoustic Beam qui a pour but d’améliorer la qualité du son. Cela se fait grâce aux 22 ouvertures qui donnent un son riche en emplissant la pièce. Cette immersion est possible grâce au fait que cette technologie de l’Acoustic Beam donne un son maximum autant à droite qu’à gauche. Il est donc suffisant d’utiliser le son de base de l’appareil, il n’est pas nécessaire de faire appel à des enceintes de ce fait.
Bruit du ventilateur

Le bruit de fonctionnement annoncé par Samsung est de 31 dB. Or, le sonomètre indique 38 dB à puissance lumineuse maximale, ce qui est légèrement plus élevé. Est-ce que c’est dramatique ? Loin de là car on n’entend pas le ventilateur et ne dérange vraiment pas l’utilisateur. Et dès lors qu’on lance un film ou un jeu vidéo, le son immersif émis par l’appareil est assez puissant pour que le moindre bruit du ventilateur ait la chance d’être entendu. Et si on baisse l’intensité de la lumière, il se fera encore plus discret. Du tout bon.
Télécommande
Pour ce qui concerne la télécommande, elle est simple d’utilisation en général. Elle est d’une couleur blanche pure, avec un nombre de touches moindre, ce qui lui confère son aspect ergonomique. Cependant, le grand inconvénient qui semble flagrant est le fait qu’elle ne soit pas équipé de rétroéclairage. Cela veut dire qu’il est nécessaire d’allumer la pièce si l’on veut modifier les paramètres du projecteur. Cette fonction manquante devrait pourtant y figurer si l’on se réfère au prix de l’appareil.
Vous pouvez également contrôler le projecteur à l’aide de Bixby, d’Amazon Alexa ou de l’application SmartThings. Avec Bixby, vous pouvez contrôler le projecteur et les appareils connectés, rechercher des émissions de télévision, des films et d’autres informations, et gérer votre projecteur et d’autres appareils connectés. Alexa est un peu plus limitée et vous permet de diffuser de la musique, d’obtenir des informations comme la météo et de contrôler vos appareils domestiques intelligents, y compris les fonctionnalités de base du projecteur. L’application SmartThings vous permet de contrôler votre projecteur depuis votre Smartphone.
Qualité de la lampe
La lampe du vidéoprojecteur a une durée de vie de 20 000 heures, ce qui est l’équivalent d’environ deux films par jours sur une durée de plusieurs années. Il n’y a donc pas à s’inquiéter sur ce qui est question de durer du projecteur. En plus d’avoir une longévité satisfaisante, cette lampe n’a besoin d’aucun entretien particulier. Le jour où la lampe aura atteint son maximum d’heure, il suffira alors de la remplacer par une autre du même modèle.
Streaming

Une des particularités de Samsung est son utilisation du système maison TizenOS sur ses Smart TV. Même si la puce utilisée pour animer cette interface n’est pas la meilleure sur le marché, car elle provoque quelques lenteurs lors de l’utilisation, le système qui s’y trouve reste quand même un des plus complets que l’on peut trouver sur le marché. D’ailleurs, il est largement performant si on le compare à ceux des vidéoprojecteurs. Du coup, on peut y trouver plusieurs applications de streaming célèbres, tel Amazon Prime, Disney+, Netflix, YouTube et d’autres comme Canal+ et Molotov.
Connexions d’appareils
Si vous avez un Smartphone Samsung et que SmartThings est installé, vous pouvez également appuyer l’arrière du téléphone contre le côté droit ou le haut du projecteur pour projeter l’écran de votre Smartphone sur le projecteur. La prise en charge d’Apple AirPlay est également incluse afin que les utilisateurs Apple puissent lire des vidéos, de la musique, des photos et plus directement à partir de leurs appareils Apple. Enfin, la fonction Remote PC vous permet de vous connecter sans fil à un ordinateur Windows ou Mac et d’utiliser vos applications PC, de naviguer sur le Web ou même de jouer à vos jeux PC sur le projecteur.
Samsung The Premiere LSP9T : Qualité de l’image
Comme on le sait, le LSP9T fait partie de la catégorie des projecteurs 4K. La puce DMD 0.66 ayant une résolution native 1080p, on utilise le procédé de wobulation pour obtenir de la 4K. Cela consiste à multiplier le nombre de micros miroir sur la matrice de base. À l’aide du procédé XPR, on passe donc de deux millions de pixels environ à huit millions, rendant la matrice quatre fois plus performantes. Ainsi est créée la résolution 4K.
La luminosité

Autant le dire de suite, peu importe la taille de votre écran, il sera parfaitement illuminé grâce à sa puissance lumineuse de 2800 ANSI lumens. Comparé à son prédécesseur, le LSP7T, les améliorations sont énormes. Les testeurs montrent une puissance lumineuse de 89 cd/m² en mode HDR et 103 cd/m² en mode SDR. C’est deux fois plus que le LSP7T ! Autant dire qu’on a un champion de la luminosité. Si projeter dans la pénombre est le mieux, voir un film dans une pièce lumineuse est tout à fait possible !
La technologie des trois lasers utilisés par le LSP9T lui donne un avantage considérable par rapport aux projecteurs utilisant le système de roue chromatique. En effet, le problème de ce dernier système est qu’il est souvent confronté à l’effet arc-en-ciel, ce qui n’est pas le cas pour le triple laser. L’effet arc-en-ciel se présente comme étant une vision brouillée des couleurs par le cerveau qui va percevoir divers traits rouges, verts, bleus ou voire même les trois. De ce fait, la qualité de l’image que l’on voit sur le Samsung The Premiere LSP9T s’en trouve avantagé.
Même s’il s’agit d’un projecteur à focale ultra courte, les lasers peuvent endommager vos yeux s’ils sont accidentellement exposés. Samsung a intégré un mode de protection des yeux qui atténue la lumière projetée s’il détecte quelqu’un ou quelque chose à proximité. Lorsque vous devez être près de lui, on a remarqué qu’il se mettait en marche lorsqu’on se penche sur le dessus du projecteur pour vérifier une entrée ou quelque chose derrière. Bien qu’il puisse être désactivé, il n’y a aucune raison de ne pas le laisser allumé pour des raisons de sécurité.
Le contraste

Le contraste de l’appareil est de 1000 : 1 si en mode natif, et 2 000 000 :1 s’il est en mode dynamique. Après mesures, les testeurs ont trouvé un contraste de 1280:1. D’habitude, les modèles DLP ultra HD utilisant la même puce, c’est-à-dire la puce Texas Instruments DMD 0.66, ont un contraste assez médiocre qui est en dessous des 800:1. En conséquence, on dépasse très largement la moyenne et se trouve en haut du podium. L’image contrastée se révèle très profonde avec des noirs intenses qui subliment les scènes les plus sombres.
Colorimétrie

Comme on a pu le constater un peu plus haut, le vidéoprojecteur utilise un nouveau système triple laser qui évite d’utiliser la roue chromatique. La promesse du constructeur était de couvrir à 100% le gamut le plus large, à savoir le rec.2020. Force est de constater qu’elle n’a pas été tout à fait tenue. Les tests démontrent une couverture de 95% du rec.202 et 99% du DCI-P3. C’est effectivement décevant de voir un tel écart avec les annonces mais il faut mettre ça en relief. Il faut garder à l’esprit qu’on est bien au-dessus de la moyenne, là aussi.
Petit point noir, il faut effectuer quelques réglages pour obtenir un résultat optimal à l’écran. La température des couleurs est à 6578K, ce qui est légèrement au-dessus des 6500K. Le réglage est quasiment parfait mais si on est extrêmement pointilleux, la température est légèrement trop froide. Il faudra donc les réchauffer avec les réglages. On a également un Delta E de 4,99, ce qui est très proche de 3. Pour encore minimiser cette dérives colorimétriques, mineure soit dit en passant, rendez-vous dans les réglages ! On précise que ce sont des valeurs obtenus en mode FilmMaker qui a la meilleure plage colorimétrique.
Fluidité
La fluidité n’est pas un atout principal de ce modèle car on a un judder très présent. Mais ça, c’est jusqu’à ce qu’on utilise l’interpolation d’image qui se révèle complètement salvateur ! Il fait disparaître les problèmes majeurs que l’on peut observer en son absence. La condition est d’aller au niveau 7 minimum. En revanche, on peut y observer des artefacts de mouvements qui se présentent sous forme de halos entourant les personnages en mouvement.
Le projecteur profite aussi d’un moteur de compensation très puissant. On obtient donc une image en mouvement d’une netteté et d’un piqué excellent. Plus encore, le LSP9T est parfaitement capable de gérer différents types de contenus, c’est-à-dire 24, 50 ou 60 Hz. On a alors un moteur de mise à l’échelle compétent : en mode cinéma ou Film Maker, il est très doux. Il est plus consistant en mode standard, pour être carrément agressif lorsqu’on est en mode Dynamique.
Netteté
L’interpolation d’image bénéficie à un autre secteur, à savoir la netteté. Celle-ci est uniforme et ne faiblit dans aucun des cas, peu importe la qualité de l’image demandée. SDR, 1080p ou même 4k HDR ? Aucun soucis, le vidéoprojecteur répondra présent ! L’excellence du piqué est phénoménale et apporte un réel plus à l’écran. Encore un domaine où ce modèle excelle !
Input Lag
Pour ce qui est de l’input lag ou retard à l’affichage, le LSP9T en affiche un à 40,1 ms en mode jeu. Cela signifie qu’il y a un retard de 2,5 images par rapport à la source de 60 Hz. Si l’utilisateur préfère les jeux en solo, ce retard ne lui posera pas trop de problèmes. Mais s’il compte jouer à des jeux de compétitions tels les FPS et les jeux de combats, le retard pourrait lui poser un petit handicap. On pense par exemple à un Mortal Kombat 11 par exemple.
Le mode HDR

Un des plus grands atouts qui est mis à la disposition de ce vidéoprojecteur est qu’il est compatible avec HDR10, HDR10+ et HLG. Cependant, la gestion HDR n’est pas automatique. Il sera alors nécessaire d’ajuster le niveau Gamma EOTF par rapport aux films que l’on envisage de projeter. Pour le faire sur le LSP9T, on peut aller aux menus Gamma ou vers la gestion du niveau du noir. Pour ce qui est de la détection HDR, HDR-10+ et HLG, il se fait automatiquement. Cependant, cela n’est pas le cas pour la détection des métadonnées de certains programmes ayant une haute dynamique.
4K

A l’écran, le rendu est vraiment exceptionnel quand tous les réglages sont faits et qu’on y ajoute le HDR ! On observe une incroyable intensité des couleurs qui surprend et qui met l’accent sur chaque élément sans qu’un ne prenne le pas sur l’autre. Cette colorimétrie est exceptionnelle car la très bonne luminosité permet à ce vidéoprojecteur de s’exprimer pleinement. On en prend donc plein les mirettes et on ne sait pas jusqu’où ça va aller.
Le seul point à noter est le contraste qui est un peu en retrait. Non pas qu’il est mauvais mais il n’impressionne pas autant que le reste. On sent qu’il est perfectible pour atteindre les résultats d’un BenQ V6050 par exemple. Toutefois, on a quand même pris notre pied à regarder Venom. Les scènes sombres ressortent bien avec une très bonne profondeur. Aidé par les éléments cités ci-dessus (colorimétrie, HDR, …), on atteint une excellente image qui nous fait oublier ce détail !
Samsung The Premiere LSP9T : Verdict

Si l’on se réfère aux autres projecteurs UST 4 K Laser que l’on peut voir sur le marché actuel, le Samsung The Premiere LSP9T est considéré comme étant parmi les meilleurs de sa catégorie par plusieurs testeurs expérimentés. Son tri laser RVB le place loin devant les autres modèles. Il offre à la fois un joli design, une bonne expérience Smart TV UST laser, une précision d’image sans précédant, une bonne discrétion, mais aussi une colorimétrie satisfaisante après réglage. Ses principaux défauts résident dans son contraste relatif et son prix, trop élevé selon nous.
Pour avoir une approche plus précise, on va le comparer avec un modèle équivalent sur le marché. Pour cela, on a pris le vidéoprojecteur BENQ V6050, qui est aussi un appareil 4K avec une courte focale. Le LSP9T est clairement meilleur en terme d’image mais assez pour justifier un tel écart de prix ? Pas vraiment à notre goût car le V6050 reste très bon. Le constat final fait qu’à la fin, le rapport qualité/prix est en faveur du BenQ. Il faut le dire, la marque coréenne a été trop gourmande avec son son nouveau bijou.